mardi 31 mai 2011

Café et Cancer


Les vertus du café

S’il est clair que la surconsommation de caféine n’est pas conseillée, il est cependant prouvé que le café pouvait avoir des vertus protectrices pour notre organisme et que 5 tasses par jour n’avaient aucun effet cancérigène sur l’homme.
Nombreux scientifiques se sont penchés sur cette question. J’ai mené ma petite enquête…

Premier point : le café ne renferme pas que de la caféine ! Chaque grain contient de nombreux autres constituants : des fibres, des acides aminés, des lipides, du potassium, du zinc, du calcium, du sodium, du cafestol, du kahweol, de l’acide caféique…

Le cafestol et le kahweol ont un effet anti cancérigène car participent à la détoxification de susbtances cancérigènes, à l’inhibition des enzymes responsables de l’activation des mécanismes des cellules cancéreuses et à la stimulation des mécanismes de défense intracellulaire.

L’acide caféique présent dans les grains de café est capable de protéger les cellules contre les dommages provoqués par les radicaux libres (les radicaux libres provoquent un vieillissement prématuré de la peau).

Les polyphénols présents dans les grains de café ont un effet antioxydant et sont très bien assimilés par notre organisme.


Café et cancer

Des études conduites en laboratoire, ainsi que des études épidémiologiques ont révélé que la consommation de café quotidienne peut avoir des effets bénéfiques sur la prévention de différents cancers.

Cancer du sein : Le cancer du sein est la première cause de décès chez les femmes en France. Certaines études, ont montré que le café avait un effet inhibiteur sur le développement de la maladie chez les femmes prémenoposées qui consommaient jusqu’à 5 tasses de café par jour (diminution de 57% du risque)

Cancer colorectal : il a été observé que 4 tasses de café quotidiennes ont un rôle protecteur grace à l’action du kahweol et du cafestol. Ces substances induisant une excrétion d’acides biliaires dans le colon (prévenant aussi de l’obésité).

Cancer du foie : La consommation régulière de 2 tasses de café journalières semble réduire le risque de 41%-43%. En effet les polyphénols réduisent le fer disponible, qui cause des dommages au foie. En effet trop de fer peut entrainer des lésions irréversibles à cet organe.

Nouveau site internet lancé le 19 mai 2011, sur lequel figure des recherches plus récentes sur "Le café et la santé" :

Sources :
Boekschoten, M.: Elucidating the mechanism behind the lipid-raising effect of cafestol. PhD thesis Wageningen University,2004
Breast Cancer Research 13:R49doi:10.1186/bcr2879 “Coffee consumption modifies risk of estrogen-receptor negative breast cancer”, 2011


lundi 30 mai 2011

Du caféier à la tasse... l'Or noir !


Vous êtes vous déjà demandé quelle était la provenance de votre café ?



Les terres sont préparées précautionneusement pour planter les arbustes de café, dans la région de Puebla (Totutla à 2000m d'altitude). Les variétés cultivées sont le café Bourbon, le Blue Montain et le Geisha. Le café est organique : on laisse la nature enrichir la terre et protéger les arbustes et cela fonctionne très bien ! AUCUN PESTICIDE ni ENGRAIS CHIMIQUE ne sont appliqués :) Ceux-ci sont matures et prêt à donner des fruits dès l’âge de 4ans. Ils suivent leur croissance en pépinière à partir de grains rigoureusement sélectionnés. A savoir qu’un plant de café peut être productif pendant 20 ans.

A cause de leur forme et leur couleur, on appelle les fruits : des cerises.



Elles virent du vert au rouge pendant une période de 6 mois et contiennent 2 grains ou les fèves. Ce sont les grains de café à l’état naturel !

Le traitement proprement dit commence par un premier lavage des fruits et la séparation de la pulpe et des fèves.



A ce stade les grains sont jaunes, dorés et entourés de ce qu’on appelle la parche (photo). Ils sont alors mis à sécher. Une fois secs les grains sont apporter à l’usine de Zacapoacxtla où ils vont être passés à travers un tamis (afin d’éliminer cailloux et autres résidus).



Ils sont ensuite passés dans des machines qui les décortiquent et les déparchent.




Alors seulement apparait le grain nu appelé café vert. Tous ces grains verts sont de tailles différentes, il faut alors les trier. Avant,la séparation manuelle prenait beaucoup de temps, aujourd’hui une machine effectue le tri de facon mécanique, les plus gros grains donnant le meilleur café.


A l'époque : Tri manuel

Un grain appelé « caracolis » est aussi très recherché : il s’agit du grain qui n’avait pas de frère jumeaux dans la cerise. Il a une forme ronde et un goût et une saveur recherchés des connaisseurs.

Les grains verts sont expédiés dans des sacs en toile de jute de 69kg et c’est en nombre de sacs que s’opèrent les transactions.



L’étape suivante est la torréfaction. La torréfaction doit avoir lieu le plus près possible du moment où il sera bu. C’est pour cette raison que la torréfaction s’effectue le plus souvent dans les pays consommateurs et non producteurs. L’objectif est de faire apparaitre à cette étape les essences aromatiques. La teinte devient de plus en foncée avec la durée. Plus le grains est foncé plus le café est corsé. Pour comparaison, la différence entre le blond et le noir est pratiquement aussi importante que celle qui existe entre un aliment cru ou cuit, ou celle qui sépare les thés noirs des thés verts.




Le café Via Corta dans votre tasse !

mardi 24 mai 2011

Histoire succinte


Une vieille légende dit que les premiers plants de café auraient été découvert par un berger du Yémen. Ce berger qui faisait paitre ses chèvres dans les montagnes s'est rendu compte que ses chèvres ayant gouté aux baies rouges d’un arbuste sauvage inconnu eurent beaucoup plus d’énergie et de vivacité qu’avant. Mais cette légende est probablement fausse puisque aujourd’hui on situe en Ethiopie le berceau du premier caféier cultivé. Le café était alors transporté à dos de chameau et par mer entre les régions de production (Moka) et les grandes villes arabes. La consommation atteigna Medine au 15e siècle puis le Caire, Damas et Constantinople. En moins d'un siècle le café s’était répandu dans tout le moyen orient.

En 1616 un marchand Hollandais parvient à subtiliser quelques plants qu’il rapporta à Amsterdam et planta avec succès au jardin botanique. Il est introduit à Venise en 1616, puis en France en 1669 lorsqu’il fait son apparition à la cour de Louis XIV. Le Procope, premier café/glacier ouvre ses portes en 1689. En 1670 les botanistes tentent de planter des caféiers en France, mais l’expérience se solde par un échec.

Volé à l’Arabie, le café a ensuite été planté tout autour du monde. Ce sont les puissances coloniales qui participèrent à son introduction. Il était cultivé aussi bien par des espagnols en Colombie, Amérique centrale ou aux Philipinnes, que par les Anglais en Jamaique, les Français aus Antilles, les Hollandais en Indonésie, et les Portugais au Brésil et Inde.

Avec Bordeaux, le Havre devint au 19e siècle le principal port d’importation de café en France. Les entrepots du bassin Vauban servaient au déchargement et à la pesée tandis que les négociants échangeaient à la bourse du Havre (une des plus importantes au monde jusqu’en 1960).

Aujourd’hui, le café est un des marchés les plus importants au monde. En effet il regroupe plus de 60 pays producteurs et assure la subsidence de 125 millions de personnes. Deuxième boisson après l’eau, le café représente plus de 600 milliards de tasses consommées chaque année dans le monde ! (sources : OIC)